Le tuyau, un composant essentiel de la pompe péristaltique

Seule pièce en contact avec le produit pompé, le tuyau est au cœur de la pompe péristaltique. Il n’y a pas de bonne pompe péristaltique sans un tuyau adapté au produit pompé. Pour ceci, le tube doit répondre à plusieurs exigences à commencer par son dimensionnement, sa capacité à reprendre sa forme après écrasement, sa compatibilité chimique et sa résistance à la température. Deux critères essentiels doivent être pris en compte : la résistance au fluide transporté (paroi interne) et la résistance mécanique et au frottement (paroi externe). Parfois rectifié pour que son diamètre soit régulier et constant d’un tube à l’autre, il est souvent composé de plusieurs couches pour répondre aux nombreuses sollicitations tout en ayant une durée de vie satisfaisante. Sa longévité est fonction de la vitesse de la pompe (d’où l’intérêt, parfois de surdimensionner la pompe), de la pression de refoulement, de la température, du temps de fonctionnement, et, bien sûr, de la nature du produit pompé.



De nombreux matériaux peuvent être utilisés. Le caoutchouc naturel, résilient et robuste, résiste à l’abrasion et constitue un standard. Il se caractérise par une bonne longévité mais ne convient pas aux fluides corrosifs. Le NBR, aussi appelé caoutchoucs nitrile, convient au pompage de produits huileux, et est très utilisé en agroalimentaire. Quant aux EPDM, ils résistent bien aux produits chimiques, aux alcools, aux cétones et aux acides concentrés, tout comme l’Hypalon®, un caoutchouc chloré sulfoné qui, en plus, résiste également aux températures élevées et aux ultraviolets.