Outre ces possibilités de prétraitements mécaniques, il existe d’autres alternatives de prétraitements de la matière organique. À titre d’exemple, les enzymes peuvent s’avérer intéressantes dans le cas de substrats réfractaires du fait d’une forte teneur en cellulose (sous-produits végétaux) et pour lesquels une forte dilution (par de l’eau ou un substrat très liquide) serait de toute façon nécessaire. Il est vrai que de nombreuses unités en voie liquide se voient confrontées à la problématique de gisements secs à préparer : elles recourent dans ce cas à un équilibre de gisements savamment pensé ou sont contraintes à mettre en place un taux élevé de recirculation de digestat.
Face à ce constat, le groupe Veolia, et notamment sa filiale SEDE, comme d’autres acteurs du domaine, se sont penchés sur le sujet. Veolia, à travers des travaux de R&D et des essais à l’échelle pilote, dispose désormais d’un vrai savoir-faire dans ce domaine. À terme, l’utilisation d’enzymes permet de diminuer fortement les contraintes mécaniques sur les ouvrages, et induit ainsi une maintenance moins importante, une fiabilisation de la production de biogaz et une vraie tranquillité d’esprit pour les exploitants.
