Dans de nombreuses installations industrielles et urbaines, la production de biogaz constitue une opération clé. La mesure de ces biogaz est essentielle pour garantir l’efficacité et la sécurité des installations. Mais pour n’importe quel type de gaz, la difficulté d’obtention de bonnes mesures de débit réside en leur compressibilité. Ainsi, le volume du gaz dépend de la pression et de la température au point de mesure. Comme l’énonce la loi des gaz parfaits, le volume de gaz est proportionnel à la température et inversement proportionnel à la pression. Ceci complique la mesure de débit de gaz car de nombreuses technologies de mesures classiques de débit gaz mesurent le débit à la pression et à la température de fonctionnement réelles. Lorsque l’on compare l’utilisation du gaz naturel au niveau de diverses sources de combustion dans les systèmes de gestion d’énergie, en revanche, l’objectif déclaré est de mesurer le débit à une pression et une température définies aux conditions normales de température et de pression (CNTP).
Le biogaz se compose typiquement d’un mélange de méthane et de dioxyde de carbone, les potentielles traces d’autres gaz dépendent de l’application. Le rapport est typiquement de 65 % de méthane pour 35 % de dioxyde de carbone. Le biogaz peut provenir d’un certain nombre de sources, y compris les digesteurs anaérobies, les opérations d’enfouissement et le traitement des déchets industriels organiques. Autre problème caractéristique du biogaz, ce dernier est souvent humide et peut également contenir des impuretés. Les systèmes de mesure de biogaz fonctionnent souvent à des pressions et des débits relativement faibles.
L’association d’un faible débit, d’une faible pression, de l’humidité et des impuretés exclut les technologies classiques de mesure de débit, en raison de leur trop faible sensibilité à bas débit et l’accumulation potentielle de particules sur l’élément de mesure.
Par comparaison, les transmetteurs thermiques de débit massique sont particulièrement bien adaptés à la mesure de débit de biogaz ou de gaz de digestion, grâce à leur sensibilité à faible débit et une faible perte de charge. L’utilisation d’une sonde à insertion dotée d’un système de sonde rétractable facilite le démontage régulier de la sonde en vue de son nettoyage.
Il existe de nombreuses technologies de mesure de débit utilisables pour la mesure des biogaz. Toutefois, les transmetteurs thermiques de débit massique tels que le transmetteur thermique de débit massique Thermatel TA2 de Magnetrol procurent des avantages certains en termes de mesure de débit massique, de rangeabilité, de sensibilité en débit, de faible perte de charge et de facilité de montage. Il en résulte que les transmetteurs thermiques de débit massique ont tendance à réduire le coût des installations. Ils sont en effet les plus économiques, par rapport aux autres technologies exigeant une compensation en pression et en température.