Traiter et trier sont deux objectifs radicalement différents : le traitement s’inscrit dans une économie linéaire avec accès à une énergie peu chère, le tri s’inscrit dans une économie circulaire en récupérant des composants et de l’énergie pour préserver les ressources naturelles.
Nereus a intégré dans son ADN le tri des déchets liquides, et non pas leur traitement : le fractionnement par un procédé innovant des composés constituants les différents effluents municipaux, agricoles et industriels rend leur valorisation plus facile et efficace.
Les unités industrielles construites en Occitanie par la société Nereus couplent une étape de nanofiltration céramique sur disques rotatifs et une étape d’osmose inverse basse pression afin d’une part d’extraire l’eau des effluents chargés, et d’autre part de récupérer de la chaleur et des concentrats de matières dont les destinations et usages peuvent être très variés suivant l’effluent traité. L’eau extraite, au moins 50 % du volume de l’effluent brut, est de haute qualité pour une réutilisation suivant les spécificités visées (recyclage in-situ, rejet dans le milieu naturel, …). Après 4 ans de développement sur le terrain, avec des unités mobiles de 0,2 à 2 tonnes/heures, Nereus propose des solutions originales pour :
• le fractionnement des digestats de méthanisation : dans le cadre d’OMIX, projet R&D à échelle industrielle financé par l’ADEME, l’enjeu est de concrétiser l’économie circulaire de l’eau et des matières, irrigation avec les eaux produites et formulation de fertilisants organo-minéraux renouvelables à partir des concentrats des étapes membranaires. A partir de 70 t/j de digestat brut, il s’agit d’obtenir au moins 40 t/j d’eau et 30 t/j de diverses fractions de fertilisants.
• le fractionnement des eaux usées : Nereus exploite depuis cet été, une unité pour le fractionnement d’eaux grises d’un camping sur la commune de Vias, lauréat de Ec’Eau Tourisme 2017 (Région Occitanie). L’eau extraite sert à l’irrigation d’espaces verts, les retours des analyses réalisées par un laboratoire indépendant accrédité sont bons pour les paramètres clefs à suivre sur les projets de Reuse ; le projet va s’étendre à la valorisation des concentrats. La solution s’exporte : après deux ans de démonstration de terrain, elle a été retenue par la régie des eaux de la ville d’Anvers pour développer le recyclage d’eau et la réutilisation en milieu urbain, pour faire face au stress hydrique et se préparer au changement climatique.
• le fractionnement d'effluents industriels : sur une laiterie de l’ouest de la France, la solution Nereus a été prouvée sur site (eaux blanches, condensats), démontrant que l’autosuffisance en eau est accessible tout en générant 6,2 GWh/an soit plus de 20 % des besoins annuels en gaz de l’usine.
Pour accompagner l’émergence du tri des effluents, la réglementation doit évoluer d’un cadre « déchets - rejets » vers un cadre « ressources - économie circulaire ». Les projets Nereus produisent des données sur les caractéristiques des produits formés, partagées avec les autorités et les législateurs, notamment sous forme de dossier déposé à France Expérimentation.
Nereus a intégré dans son ADN le tri des déchets liquides, et non pas leur traitement : le fractionnement par un procédé innovant des composés constituants les différents effluents municipaux, agricoles et industriels rend leur valorisation plus facile et efficace.
Les unités industrielles construites en Occitanie par la société Nereus couplent une étape de nanofiltration céramique sur disques rotatifs et une étape d’osmose inverse basse pression afin d’une part d’extraire l’eau des effluents chargés, et d’autre part de récupérer de la chaleur et des concentrats de matières dont les destinations et usages peuvent être très variés suivant l’effluent traité. L’eau extraite, au moins 50 % du volume de l’effluent brut, est de haute qualité pour une réutilisation suivant les spécificités visées (recyclage in-situ, rejet dans le milieu naturel, …). Après 4 ans de développement sur le terrain, avec des unités mobiles de 0,2 à 2 tonnes/heures, Nereus propose des solutions originales pour :
• le fractionnement des digestats de méthanisation : dans le cadre d’OMIX, projet R&D à échelle industrielle financé par l’ADEME, l’enjeu est de concrétiser l’économie circulaire de l’eau et des matières, irrigation avec les eaux produites et formulation de fertilisants organo-minéraux renouvelables à partir des concentrats des étapes membranaires. A partir de 70 t/j de digestat brut, il s’agit d’obtenir au moins 40 t/j d’eau et 30 t/j de diverses fractions de fertilisants.
• le fractionnement des eaux usées : Nereus exploite depuis cet été, une unité pour le fractionnement d’eaux grises d’un camping sur la commune de Vias, lauréat de Ec’Eau Tourisme 2017 (Région Occitanie). L’eau extraite sert à l’irrigation d’espaces verts, les retours des analyses réalisées par un laboratoire indépendant accrédité sont bons pour les paramètres clefs à suivre sur les projets de Reuse ; le projet va s’étendre à la valorisation des concentrats. La solution s’exporte : après deux ans de démonstration de terrain, elle a été retenue par la régie des eaux de la ville d’Anvers pour développer le recyclage d’eau et la réutilisation en milieu urbain, pour faire face au stress hydrique et se préparer au changement climatique.
• le fractionnement d'effluents industriels : sur une laiterie de l’ouest de la France, la solution Nereus a été prouvée sur site (eaux blanches, condensats), démontrant que l’autosuffisance en eau est accessible tout en générant 6,2 GWh/an soit plus de 20 % des besoins annuels en gaz de l’usine.
Pour accompagner l’émergence du tri des effluents, la réglementation doit évoluer d’un cadre « déchets - rejets » vers un cadre « ressources - économie circulaire ». Les projets Nereus produisent des données sur les caractéristiques des produits formés, partagées avec les autorités et les législateurs, notamment sous forme de dossier déposé à France Expérimentation.
