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Optimiser l’exploitation des biodéchets

29 janvier 2018 ( mots)
Les unités de méthanisation territoriale ayant la capacité de valoriser des sous-produits animaux bénéficient et bénéficieront incontestablement d’un avantage comparatif sur le marché, d’autant plus que le tonnage en biodéchets disponibles sera croissant dans les années à venir. En effet, depuis 2016, la loi de transition énergétique oblige les professionnels produisant plus de 30 kg de biodéchets par jour à trouver une valorisation biologique. Pour les déchets alimentaires provenant par exemple des supermarchés ou des restaurations collectives, la méthanisation constitue la voie de valorisation préférentielle par rapport au compost. Ces biodéchets, lorsqu’ils sont emballés, doivent d’abord être déconditionnés afin de produire une soupe organique. Pour valoriser cette dernière, les unités de méthanisation doivent se doter d’une unité de pasteurisation qui a l’inconvénient d’être gourmande en énergie thermique et donc d’auto-consommer une partie du biogaz produit. Or chaque MWh de biométhane non injecté coûte dans la plupart des cas plus de 90 € à l’exploitant ! « Ainsi le bilan thermique de l’installation constitue un des principaux leviers de rentabilité », selon Grégoire Decamps, en charge du développement de Waterleau en France. Fort de sa double expertise dans la conception et l’exploitation d’unités de méthanisation territoriale et industrielle, Waterleau a ainsi développé un processus d’hygiénisation en continu, Biotim® Pasteur permettant de régénérer quasiment 100 % de la chaleur issue du refroidissement des produits pasteurisés sortants, ainsi que celle provenant de chaleurs fatales disponibles, comme celle issue de l’épuration du biogaz en biométhane. « Nous dimensionnons nos échangeurs de chaleur sur-mesure, sur base de tests de viscosité dans notre laboratoire, et les intégrons sur skid » ajoute Grégoire Decamps. Waterleau propose cette technologie pour des installations greenfield mais également pour des installations existantes souhaitant diversifier leur approvisionnement et capter ce gisement des biodéchets.