Your browser does not support JavaScript!

Encart

Polluants émergents : une inquiétude nouvelle

29 octobre 2018 ( mots)
Le baromètre du CIEau indique que 20 % des insatisfaits le sont par inquiétude sur la qualité de l’eau. « C’est la question la plus difficile à cerner. Ayant entendu parler de polluants émergents, perturbateurs endocriniens, résidus médicamenteux, microplastiques, microfibres, nitrates, perchlorates… les consommateurs s’inquiètent, à tort ou à raison, pour la qualité sanitaire de l’eau » explique Xavier Guivarch, chez Suez. Il ne s’agit pas à proprement parler de qualité perçue puisque ces polluants sont indiscernables, mais les abonnés, de plus en plus « informés », s’en préoccupent.

Eau de Paris vient pour cela de lancer un appel d’offre pour moderniser son usine d’Orly, qui traite les eaux de la Seine. De nouveaux réacteurs à charbon actif, installés sur la moitié du débit de l’usine (soit 150 000 m3/jour), traiteront spécifiquement ces polluants émergents. Jean-Michel Epenan, cite aussi cette inquiétude émergente pour expliquer le fait que Polymem se prépare à distribuer une gamme de membranes de nanofiltration et d’osmose inverse. C’est également pour répondre à cette question – et à la réglementation qui ne saurait manquer d’arriver – que le Sedif envisage l’installation de membranes d’osmose inverse dans ses usines.

Dans certain cas, il peut se révéler rentable de retirer les contaminants de manière simultanée, avec une résine à usage unique ou régénérable. Par exemple, le nitrate et l’arsenic ou le nitrate et l’uranium peuvent apparaître ensemble. Purolite propose des résines avec une approche de type multi-contaminants ou en combinaison variée pour éliminer les nitrates, isotopes naturelles, l’arsenic, TOC et les perchlorates.