Avec plus de 6 années d’expérience, Id Eau Conseil, bureau d’études de référence en France dans le domaine de la relève à distance des compteurs a réalisé à ce jour 27 études de faisabilité et lancé 13 appels d’offres en télérelève. Il connaît bien les forces et faiblesses des solutions de relève à distance et des acteurs proposant ce type de prestations. Récemment, Id Eau a accompagné le Pays d’Apt Luberon (10.000 compteurs), Eau du Ponant (7.000 compteurs sur un parc de 85.000) et le syndicat Durance Ventoux (DSP de 55.000 compteurs).
« Nous constatons lors de nos derniers appels d’offres que le prix de la télérelève était sensiblement le même en milieu rural qu’en milieu urbain, souligne Adrien Le Dreau, Co-gérant d’IdEau Conseil. Cela peut s’expliquer par le fait que les réseaux se déploient maintenant à l’échelle nationale (LoRa, Sigfox, Gazpar) et peuvent être mutualisés pour télérelever les capteurs de la smart city et pas seulement les compteurs d’eau. De nombreuses collectivités se posent la question de la radio relève ou la télérelève. La radio relève et la télérelève répondent à des besoins différents. La radio relève est bien souvent déployée pour pallier les problèmes de compteurs difficiles d’accès. L’objectif est d’améliorer et de fiabiliser la facturation des usagers. À noter que le passage de la radiorelève à la télérelève peut être compliqué à cause du manque d’intéropérabilité. La télérelève permet d’apporter des services à l’abonné (notamment l’alerte fuite) mais aussi pour l’exploitation du service des eaux (par exemple le suivi de rendement de réseau par secteur en temps réel). Par expérience, nous conseillons aux collectivités qui souhaitent opter pour un dispositif de relève à distance d’être vigilant sur les points suivants : les échanges de données informatiques ainsi que l’intégration de ces données, la garantie du matériel et notamment des modules radio, les engagements de performance (taux de restitution et délai d’intervention), le suivi et la gestion du projet, etc.. ».
