Dans le monde, plus de 50.000 navires sont concernés par la convention internationale pour le traitement des eaux de ballast qui vise à lutter contre l’importation d’espèces animales invasives entre les différents océans, grâce à la mise en œuvre d’un traitement de ces eaux à bord des navires.
Cela représente, pour les dix années à venir, un marché de 12 à 15 milliards d’euros qui motive un grand nombre de travaux de recherche et développement, et des coûts de certification très élevés.
En complément des techniques de traitement déjà existantes, différentes solutions concurrentes font leur apparition. Ainsi, la société BIO-UV, à travers son système BIO-SEA, seule société sur le sol français à être certifiée toutes techniques confondues, a investi plus de 7 millions d’euros sur 7 ans dans son concept qui combine filtration mécanique et traitement par UV-C. La gamme est déclinée pour des systèmes embarqués pour des débits allant de 30 à 2.000 m³/h. La certification du gouvernement français sur avis du Bureau Veritas a été obtenue après de nombreux des essais à terre et en conditions réelles d’exploitation en mer.
« La convention impose une obligation de résultat qui représentait un vrai challenge, explique Benoît Gillmann chez BIO-UV. Les bateaux naviguent dans des eaux avec des caractéristiques très différentes et le traitement doit être efficace dans toutes les configurations. Pour compliquer encore les choses, les armateurs veulent des systèmes automatiques et très simples. Ce sont toutes ces contraintes que nous avons dû intégrer pour développer avec succès notre technologie ».
À ce jour, il existe dans le monde une cinquantaine de systèmes, toutes technologies confondues.