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Un drone d’inspection nautique polyvalent

27 mars 2019 ( mots)
Air Marine utilise, depuis presque une trentaine d’années, des avions ou des drones en fonction des attentes techniques et financières de clients venus de différents secteurs de l’industrie. Objectif : proposer des prestations de topographie, d’inspection et de thermographie en se positionnant sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’acquisition au traitement, jusqu’à la présentation ergonomique du livrable client. Qu’il s’agisse de travaux de topographie, de cartographie, ou bien d’inspections ponctuelles d’ouvrages tels que des barrages, châteaux d’eau, tunnels, canalisations, usines…, les missions sont réalisées à partir de vecteurs professionnels nautiques ou aériens dont les capacités opérationnelles reposent sur des développements issus des plus récents travaux de R&D.

C’est par exemple le cas du drone d’inspection nautique AM-Boat 1, développé et adapté par Air Marine, un multicoque bimoteur de taille réduite, agile, puissant et endurant. Sa polyvalence lui permet de s’adapter à tous types de missions nautiques : inspections de tunnels, de ponts ou barrages, en embarquant différents types de capteurs : IR, visible… etc. Utilisé en binôme (un pilote et un cadreur), l’AM-Boat 1 est capable de travailler dans l’obscurité et peut être piloté en immersion (hors vue). Après l’inspection, des géomaticiens récupèrent les photos prises par le drone pour les insérer dans un logiciel développé par Air Marine (Viewair Drone) qui va recréer, dans l’espace, l’ordre de l’inspection et permettre ainsi au client de visualiser l’ouvrage en détail. « La plupart du temps, l’objectif consiste à détecter une anomalie, explique Geoffrey Harmignies , responsable marketing et télépilote opérateur drone chez Air marine : une conduite abimée, une suspente défectueuse, une fuite…etc. La machine est capable de travailler dans le spectre visible, mais aussi en infrarouge, en thermique, en multi-spectral… etc ». Une nacelle polyvalente peut accueillir plusieurs capteurs différents, voire des systèmes de prélèvements, en fonction des besoins requis par les typologies des différentes missions. L’autonomie, en motricité complète, est de plusieurs heures. Le tirant d’eau du drone, requiert pour l’instant une dizaine de centimètres d’eau, mais une nouvelle version, en cours de développement, devrait permettre de le réduire sensiblement.