Plusieurs éléments sont à prendre en compte dans le choix du compresseur : le dimensionnement (volume, débit et pression à traiter), le respect des normes de sécurité (norme Atex), le prix d’achat ou encore les coûts associés à la maintenance. Certains constructeurs proposent également des options qui peuvent s’avérer intéressantes. « Nos compresseurs à vis sont toujours équipés d’un système de variation de vitesse (Variable Speed Drive, ou VSD) », décrit ainsi Christophe Declerck, chef de produit chez Atlas Copco. En adaptant automatiquement le régime du moteur aux variations de débit et de pression du gaz entrant, ce système permet de réduire la consommation d’énergie de la machine et les coûts associés de l’ordre de 35 %.
Les compresseurs de gaz à vis série GG d’Atlas Copco introduisent des technologies telles que l’entraînement à vitesse variable dans le secteur de l’injection réseau de méthane et de biométhane.
Atlas Copco propose en outre un système de pilotage à distance, baptisé Smartlink, qui permet aux exploitants d’avoir une vue complète de leur production et d’anticiper les problèmes. L’efficacité de la maintenance s’en trouve améliorée.
Ces deux options sont également proposées par d’autres fabricants. « Nous sommes en mesure de proposer un contrôle commande à distance, confirme David Pajot, responsable du bureau d’études de Busch France. Mais le plus souvent, les unités de production de biogaz que proposent les ensembliers ont leur propre conduite centralisée, qui permet de centraliser toutes les données de l’installation, y compris celles des compresseurs ».