AFNOR vient d’actualiser son guide dédié aux collectivités territoriales et aux gestionnaires d'eau et de gaz pour les aider à choisir des solutions de télérelevé pertinentes, sécurisées et interopérables.
Choisir
un premier dispositif de télérelevé ou renouveler un parc existant soulève de
nombreuses questions pour les collectivités territoriales et les gestionnaires
publics ou privés. La diversité innovations technologiques et des protocoles de
communication, les particularités de chaque offre constituent autant de
critères complexes pour réaliser un choix.
Cette
opération est d’autant plus importante que le comptage intelligent de l’eau
participe à la mise en œuvre de la transition énergétique. Il facilite
l’identification de pertes et l’analyse de la consommation, avec un gisement
d’économies à la clef. Pour y parvenir, les collectivités territoriales et les
gestionnaires doivent orienter leurs choix vers des solutions interopérables et
se doter de systèmes évolutifs. Ils doivent aussi s’assurer d’une durée de vie
adaptée de la batterie, pour permettre une exploitation la plus fiable et la
moins onéreuse possible, le tout en facilitant de nouveaux paramétrages.
Elaborée
par des fabricants et des utilisateurs, cette version actualisée permet de
mener à bien un appel d’offres, avec comme objectif premier de contribuer à
l’interopérabilité et la sécurisation des solutions de télérelevé.
Référencée GA E17-901, la version
actualisée de ce guide propose un jeu minimum de critères communs et de règles
d’usage à appliquer par les acteurs des filières gaz et eau. Elle délivre
aussi des informations claires sur les obligations qui structurent les recours
aux solutions techniques de télérelevé.
Publié
une première fois en 2015 et mis à jour suite à un consensus obtenu au sein de
la commission de normalisation dédiée, ce guide est une aide à l’application
des normes européennes EN 13757 "Systèmes de communication pour compteurs".
Il propose de privilégier 6 modes de communications parmi les 13 connus à ce
jour sur 3 bandes de fréquences sans licence (169 MHz, 433 MHz et 868 MHz).
Ce document a donc vocation à faciliter la reprise de concessions lors d’un
changement de dispositifs. Il devrait orienter les développements des
équipementiers vers davantage d’interopérabilité pour innover, sans pour autant
les limiter ou restreindre le marché à une seule technologie.