Saur a effectué au mois de mai dernier une mission d'expertise pour sécuriser l'alimentation en eau du camp de réfugiés de M?Poko (200 000 personnes), situé à proximité de l'aéroport de Bangui en République Centrafricaine. Objectif : faire barrage au choléra et aux maladies hydriques et porter une assistance humanitaire dans ce pays en grande instabilité.
L?Unicef a fait appel à l'expertise de Saur pour fiabiliser le réseau d'eau potable qui alimente le plus grand camp de personnes déplacées de Bangui. Depuis l'arrivée des premiers réfugiés, le 5 décembre 2013, 200 000 personnes se sont massées au bord des pistes de l'aéroport, dans ce camp gigantesque, anarchique et insalubre.
« La saison des pluies arrive. L?état du réseau d'adduction d'eau à Bangui est très détérioré. S?il n?est pas rendu plus efficient avant les premières précipitations, l'accès à l'eau potable deviendra problématique exposant les réfugiés à une probable épidémie de choléra », explique le Dr Serge Simon, délégué général de Saur Solidarités, le fonds de dotation du groupe Saur.
Saur est intervenue sous l'égide de l'Unicef (ONU) avec l'appui des équipes locales de la Sodeca, la Société de Distribution d'Eau en Centrafrique dont Saur a assuré la gestion de 1991 à 2006 aux côtés de l'Etat. La mission des experts de Saur a consisté à établir des propositions d'interventions concrètes et rapidement opérationnelles sur le réseau d'eau potable de Bangui (ouvertures-fermetures de vannes, by pass, doublure, extension de canalisations').
Sous protection onusienne, les collaborateurs de Cise Réunion, filiale réunionnaise de Saur, ont analysé la cartographie du réseau, réalisé des mesures de débit et de la recherche acoustique de fuites avant de livrer leurs préconisations.