Guide des Nouveautés Techniques 2019
Avec le dispositif de protection anti-retour Stop Silent Light, Lasso Technik propose, une solution adéquate et exempte de composants mécaniques ou électroniques, pour une protection anti refoulement fiable et efficace en toutes circonstances. Rencontre avec Daniel Rohrer, le directeur général de l’entreprise.
Revue L’Eau, L’Industrie, Les Nuisances : Qu’est-ce ce qui différencie le système anti-retour Stop Silent Light des autres dispositifs disponibles sur le marché ?
Daniel Rohrer : La plupart des dispositifs de sécurité anti-refoulement disponibles sur le marché actuellement sont des vannes à clapets à commande mécanique ou électromécanique qui présentent la particularité d’être ouvertes en position d’attente.
Notre clapet anti-retour repose sur un diaphragme en caoutchouc associé à une pince à expansion. Dans sa position d’attente, Stop Silent Light est fermé et donc toujours prêt à empêcher les retours d’eau.
Stop Silent Light est une pièce fonctionnelle et non un corps de vanne. Il peut donc être inséré très facilement et rapidement dans une canalisation existante, puis vissé ou monté ultérieurement. Cela se traduit par des coûts globaux nettement inférieurs aux dispositifs traditionnels.
Revue EIN : Comment se pose votre dispositif et quels sont ses principes de fonctionnement ?
D.R. : Habituellement monté à l’entrée de la bouche d’égout, Stop Silent Light est posé directement sur la canalisation, ce qui rend les travaux supplémentaires inutiles. En outre, il réduit la perte de pression à un minimum. La membrane en caoutchouc de fermeture est la seule pièce en mouvement.
Quand une pression s’exerce sur la membrane, celle-ci s’ouvre vers le haut. Quand le flux s’arrête, la lèvre d’étanchéité reprend sa position initiale et ferme le clapet. En cas de reflux la membrane en caoutchouc est remplie et pressée contre la paroi du tuyau.
Pour garantir un fonctionnement optimal, une pente constante minimale de 2 % est nécessaire. La membrane en caoutchouc s’ouvre lorsqu’environ les 3/4 de la section transversale de tuyau sont remplis.
La vanne est entièrement constituée de matériaux résistants à la corrosion : à part des élastomères de caoutchouc de haute qualité pour la membrane d’ouverture, seuls l’acier inoxydable et des composants en plastique sont utilisés.
Revue EIN : Dans quels cas la sécurité contre la surpression est-elle un impératif ?
D.R. : Je pense que chaque sous-sol doit être protégé et dans bien des cas chaque rez-de-chaussée exposé.
Le coût de ce dispositif de protection anti-refoulement est largement inférieur aux coûts de pompage et de nettoyage d’un ouvrage après inondation et plus encore de ceux liés à la destruction d’installations de production et des pertes d’exploitation associées.
Revue EIN : Les tendances actuelles font clairement apparaître une recrudescence des évènements pluvieux extrêmes entraînant des phénomènes de débordements de réseaux d’assainissement. Cela implique-t-il que des dispositifs de contre-pression doivent être installés plus souvent ?
D.R. : Oui, certainement. Les conséquences des changements climatiques nécessitent la mise en place de dispositifs de protection adaptés.
Nous devons nous protéger nous-mêmes sans attendre la survenue d’un sinistre pour le faire.
Revue EIN : Les constructions en zones sensibles ou inondables sont sans doute également exposées à ces phénomènes ?
D.R. : Oui absolument. C’est pourquoi nous aidons les collectivités territoriales, les bureaux d’études et d’ingénieurs, les acteurs du monde de l’assainissement et du bâtiment en leur proposant des conseils de nature à leur assurer une protection efficace contre les retours d’eau.