Michel Kahan succède à Pierre Verzat à la tête de Syntec-Ingénierie. Le nouveau président entend déployer un plan de transformation de l’ingénierie française, au regard des grandes transitions écologique, numérique et industrielle qui bouleversent la société.
Élu à l’unanimité par le conseil d’administration, alors que la profession compte 80 000 entreprises, 315 000 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 52,8 milliards d’euros annuels en France, l’ex vice-président Stratégie et Climat du syndicat entend faire bouger les lignes sur 4 thématiques centrales : l’empreinte carbone finale des projets, produits et ouvrages, la mutation numérique
des métiers de l’ingénierie , la contribution à l’accélération de la réindustrialisation de la France, la promotion de l’attractivité des métiers en mettant l’accent sur l’inclusion, la parité et la diversité. « L’une des questions centrales pour nos entreprises est d’attirer et faire grandir les talents. Nous devons encore mieux répondre à leurs aspirations, en leur donnant la chance de contribuer de façon majeure aux grandes transitions. » explique Michel Kahan.
Polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées, titulaire d’un Master of Science du Massachusetts Institute of Technology à Boston, Michel Kahan a commencé sa carrière au Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (aujourd’hui IFSTTAR), dans le cadre de son doctorat sur le « comportement sismique des ouvrages d’art ». Il poursuit ses activités au ministère de l’Équipement en qualité de chef de projet d’ouvrages d’art au SETRA (aujourd’hui CEREMA) de 1996 à 2000, puis à la DDE de La Réunion de 2000 à 2005, où il dirige le service des grands travaux, en charge notamment du pilotage opérationnel de la Route des Tamarins, aux multiples ouvrages emblématiques.
En 2005, il rejoint Setec, Groupe d’ingénierie indépendant, où il est d’abord directeur de projets industriels puis retrouve en 2008 la branche travaux publics du groupe où il exerce les fonctions de directeur du développement et de l’innovation, puis de directeur général en juillet 2010. Il en deviendra président le 1er octobre 2016, avec l’ambition de promouvoir la belle ingénierie. Il a rejoint Syntec-Ingénierie en 2010, en tant que membre du bureau infrastructures et siège au Conseil d’Administration depuis 2014.