La génération du pressostat électronique WIKA PSD-30, apparue en 2009, avait fait sensiblement évoluer l’offre marché en démontrant que ces instruments pouvaient encore être notablement optimisés : grande visibilité de l’afficheur grâce à des caractères à 14 segments et d’une hauteur de 9 mm (standard marché : 7 segments / 7 mm), extrême simplicité d’utilisation grâce au protocole VDMA, flexibilité d’installation totale (triple orientation/rotation du boîtier, de l’afficheur et de l’affichage), version à raccord fileté affleurant G1/2 (PSD-31), version monobloc à raccord hygiénique intégré (PSA-31) : la « famille PSD-30 » avait fait carton plein.
Aujourd’hui, WIKA enfonce le clou et présente le nouveau PSD-4, encore
survitaminé par rapport à la génération précédente : commutation et signal
de sortie 2 fois plus précis à respectivement 0,5% et 0,25%, temps de réponse
de commutation divisé par 3 pour parvenir à 3 ms, dérive de mesure à long terme
divisée par 2 (0,1%), échelle de mesure du signal de sortie réglable avec une
rangeabilité de 5:1, fonctions d’autodiagnostic, conformité CEM selon les
nouvelles normes… Rien n’arrête le PSD-4.
La fonctionnalité IO-Link en version 1.1 est maintenant intégrée en
standard. Avec une interface IO-Link, l’instrument communique avec un maître
par une connexion point à point. Tous les paramètres ainsi que toutes les
données process et informations de diagnostic sont transmises et stockées au
niveau du maître et peuvent être modifiées en cours de fonctionnement.
Lorsqu’un instrument est remplacé, toutes les données de configuration stockées
sont récupérées à partir du maître par l’IO-Link. Le paramétrage du nouvel
appareil est immédiat et donc beaucoup plus économique.
Comme son illustre prédécesseur, le PSD-4 perpétue la possibilité de
mesurer des pressions jusqu’à 1000 bar, tient les surpressions jusqu’à 2 fois
l’échelle (jusqu’à 600 bar, au-delà 1,5 fois) et est équipé d’un capteur de
pression métallique soudé sur le corps de l’instrument, gage de parfaite
étanchéité.