Un an après la création d’Inrae, Philippe Mauguin dévoile le premier plan stratégique de l’institut, nommé INRAE2030. Structuré en cinq grandes orientations scientifiques et trois orientations de politique générale, il trace les pistes de solutions apportées par la recherche dans les domaines de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement à horizon.
Positionné parmi les 10 premiers établissements de recherche publique au monde pour contribuer aux objectifs de développement durable, et leader dans le domaine agriculture-alimentation environnement, Inrae ambitionne d’élaborer, avec ses partenaires, les pouvoirs publics et les citoyens, des connaissances et des solutions pour répondre à ces grands défis, en proposant de nouvelles orientations de recherche, d’expertise, d’innovation et d’appui aux politiques publiques, a indiqué Philippe Mauguin.
Grâce à ses collectifs de recherche, et ses 18 centres répartis sur
l’ensemble du territoire, le plan stratégique élaboré pour les 10 prochaines années,
s’articule autour des 5 orientations scientifiques (OS) et 3 orientations de
politiques générales (OP) suivantes :
- OS #1: Répondre aux enjeux environnementaux et
gérer les risques associés
- OS #2: Accélérer les transitions agroécologique et
alimentaire, en tenant compte des enjeux économiques et sociaux
- OS #3: Développer une bioéconomie basée sur une
utilisation sobre et circulaire des ressources
- OS #4: Favoriser une approche globale de la santé
- OS #5: Mobiliser la science des données et les
technologies du numérique au service des transitions
- OP #1: Placer la science, l’innovation et
l’expertise au cœur de nos relations avec la société pour renforcer notre
culture de l’impact
- OP #2: Etre un acteur engagé dans les sites
universitaires en France et un leader dans les partenariats européens et
internationaux
- OP #3: La stratégie «Responsabilité Sociale et Environnementale» (RSE) : une priorité collective
La construction du plan a bénéficié d’un travail collaboratif incluant 2600
contributions internes et plus d’une centaine de contributions externes, dont
des partenaires internationaux. Il va être maintenant décliné dans les
programmes des départements scientifiques et l’ensemble des partenariats de
l’Institut.