Ce nouvel équipement, réalisé et coexploité avec Ovive, a pu voir le jour grâce à un investissement total de 6,1 millions d’euros, financé à hauteur de 44% par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.
Plusieurs acteurs économiques et politiques locaux étaient présents à Pleucadeuc (56) mardi 24 septembre, dont le préfet du Morbihan Pascal Bolot, pour l’inauguration de la station de retraitement et de réutilisation des eaux usées de BCF Life Sciences. Créée en 1986, l'entreprise a prouvé sa capacité d’innovation dans un domaine bien spécifique : l’extraction d'acides aminés libres pour en faire des ingrédients destinés à l’alimentation humaine et animale, ainsi que des biostimulants pour les végétaux.
Le process industriel de l’entreprise a notamment besoin d’eau prélevée dans le milieu naturel en nappe phréatique et rejette 600 m3 d'effluents traités chaque jour par la STEP de Pleucadeuc. « En traitant 300 m3 d’eau par jour et en recyclant plus de 200 m3 d'eau propre par jour, cette station favorisera notre croissance tout en diminuant nos volumes de Demande chimique en oxygène (DCO) et nos prélèvements d'eau dans le milieu naturel à hauteur de 80 000 m3 par an », explique notamment Renaud Sergheraert, directeur général BCF Life Sciences, qui vise également une réduction de 30 % ses consommations de gaz et d’électricité sur la période 2021 - 2027.
Dans le cadre de l’inauguration de ce nouveau site, le président de BCF Life Sciences, Jacques Pidoux, a quant à lui déclaré : « Le contexte énergétique mondial a profondément bousculé les modèles économiques et il est clair que nous devons désormais conduire nos entreprises avec la certitude que les énergies et leurs ressources deviennent limitées et chères. La réduction de l’impact environnemental des entreprises est un impératif absolu. L’eau comme l’énergie est une ressource rare et qui pose des défis considérables. Il n’est aujourd’hui plus possible d’envisager un investissement capacitaire entrainant une surconsommation d’eau : les industriels doivent donc faire plus, mieux à iso-quantités d’eau utilisées. C’est ce défi que nous avons décidé de relever ».
