Boosté par ses activités dans le domaine du traitement des eaux de ballast, le groupe mise sur une forte croissance des applications liées à la réutilisation des eaux usées, aux process industriels et à l’aquaculture.
Historiquement
spécialisée dans le traitement de l’eau des piscines, des spas et des aquariums
publics, secteurs dans lesquels l’entreprise figure parmi les leaders européens,
Bio-UV a également su s’imposer sur les marchés du traitement des eaux usées,
la production d'eau potable ou encore la purification d’eau en aquaculture.
En 2011, la PME
industrielle a ajouté une nouvelle corde à son arc en développant des systèmes
dédiés au traitement des eaux de ballast. Sa filiale Bio-Sea est d’ailleurs le 3ème
fabricant au monde à avoir obtenu une double certification IMO (International
Maritime Organisation) et USCG (US Coast Guard). « Depuis 2017, la réglementation impose aux navires du monde entier de
s’équiper d’un système de traitement des eaux de ballast, explique Benoît
Gillmann, PDG de BIO-UV Group. Cela
représente une réelle opportunité de développement sur ce marché pour Bio-Sea.
En 2018, nous sommes montés en puissance dans ce secteur à travers notamment la
création d’une filiale à Hong-Kong ».
L’année 2018 a donc
été satisfaisante pour Bio-UV Group qui a réalisé un chiffre d’affaires de 12,4
M€, en hausse de 22%.
En 2019, Bio-UV Group
va concentrer son développement sur les zones Europe, Asie du Sud Est et
Amérique Latine et anticipe une forte croissance à l’export. D’ici 2022, la PME
vise un chiffre d’affaires total de 40 M€. Sur le seul segment des eaux de
ballast, un chiffre d’affaires de 150 M€ est attendu entre 2017 et 2024.
Le groupe vise par
ailleurs une accélération sensible des applications liées à la réutilisation
des eaux usées, aux process industriels et à l’aquaculture, secteur qui devrait
s’inscrire en croissance dans les années à venir compte tenu des besoins
alimentaires grandissants au niveau mondial. Le marché devrait doubler d’ici
2030 et atteindre près de 11 Mds d’euros si l’on en croit l’institut Luxresearch.
BIO-UV Group, a d’ailleurs élargi récemment ses gammes dédiées à l’aquaculture.
L’innovation reste une
priorité pour la société : 16% des collaborateurs travaillent au bureau d’études
et de R&D, secteur dans lequel la société investit près de 10% de son chiffre
d’affaires chaque année.
A moyen terme, Bio-UV
Group ambitionne de figurer parmi les 5 premiers fabricants mondiaux de
systèmes de désinfection des eaux par UV.