Après avoir doublé en 10 ans, le chiffre d’affaires de Graf a dépassé, en 2017, les 100 millions d'euros comme l’a récemment annoncé l’entreprise lors d'une conférence de presse à son siège de Teningen en Allemagne.
En 2017, les 500 collaborateurs du groupe qui figure parmi les leaders mondiaux sur les marchés de la gestion des eaux pluviales et de l’assainissement ont réalisé un chiffre d'affaires de 105 millions d'euros, un chiffre en progression de 10% par rapport à l'année précédente. « Ces chiffres sont le fruit du travail et de la motivation de nos salariés, que ce soit dans la production, la vente ou la logistique, s’est félicité Otto P. Graf, le PDG du groupe. Nos employés soutiennent la stratégie du groupe et s'emploient avec engagement à atteindre les objectifs fixés ».
La progression concerne toutes les familles de produits et toutes les zones
géographiques confirmant une croissance solide et durable. Otto P. Graf, second
dirigeant du groupe fondé en 1962, a largement contribué à développer
l'entreprise à l'international au cours de la dernière décennie. Une stratégie qui
s'est avérée payante puisque les ventes à l'export ont progressé de 18 millions
d’euros en cinq ans. La part de l'export dans les chiffres de l'entreprise est passée
dans le même temps de 49 à 56 %. Graf vend désormais ses produits dans plus de
70 pays et compte de nombreuses filiales en France, Grande-Bretagne, Espagne,
Pologne, Australie et Chine.
Les deux tiers des salariés du groupe restent cependant localisés en Allemagne, notamment autour du site de Teningen et sur le nouveau Pôle Matières premières du groupe, situé à Herbolzheim. Sur ce nouveau site seront transformées des matières plastiques recyclables en granulés plastiques de haute qualité. L’objectif étant de porter la part de matières premières autoproduites de 70 à 85 % d’ici 2022, afin de pouvoir garantir une qualité constante des produits tout en étant indépendant du marché des matières premières.
Un objectif par ailleurs conforme à la politique de développement
durable du groupe le recyclage du plastique étant deux fois moins émetteur de
CO2 que la production tout en évitant l'incinération ou l'exportation des
déchets. La Chine a d’ailleurs récemment interdit l'importation de déchets
plastiques.