Le groupe assure que 99% des 2 400 points de production d’eau potable dont il a la gestion, qui desservent plus de 20 millions d’habitants, sont en conformité au regard des normes PFAS en vigueur.
Lancée en 2023, la campagne de détection de Veolia à l’échelle nationale avait pour but d’anticiper l’obligation des autorités sanitaires d’intégrer systématiquement certains paramètres dans les contrôles qui seront réalisés à partir de 2026.
Le groupe a ainsi présenté début septembre 2024 un bilan sur la présence des 20 PFAS réglementés dans l'eau potable en France, après avoir testé plus de 2 400 points de prélèvement d’eau potable dont il assure la gestion : « Veolia peut attester de la conformité de l’eau potable au regard des normes PFAS pour plus de 99% » d'entre eux, explique le groupe, qui annonce également investir dans un « dispositif d'intervention mobile inédit qui compte plus de 30 unités d’intervention dont 25 unités mobiles de traitement (UMT) et 6 laboratoires mobiles ‘Diabolo’ permettant, dans le cas où c’est applicable, de définir le meilleur type de média de traitement sur les micropolluants détectés (comme le charbon actif), à déterminer sa quantité et la fréquence de renouvellement des filtres nécessaire, ainsi que le coût associé »
Quant aux points de production d ‘eau potable sur lesquels ont été observés des dépassements des limites de qualité à respecter, Veolia ajoute que son rôle sera « d’accompagner la collectivité dans l’information qu’elle effectue auprès de ses usagers sur la qualité de l’eau distribuée, ainsi que dans le plan d’action de retour à la normale »
« Notre objectif est d’accompagner nos clients à relever le défi de la qualité de l’eau potable en mettant à leur disposition, grâce à la profondeur de notre portefeuille technologique et notre expertise, toute une palette de solutions adaptables à chaque situation, en tenant compte des spécificités locales et des contraintes économiques. Nous utilisons pour cela des procédés de pointe comme le charbon actif et la nanofiltration, ou encore l’osmose inverse basse pression, tout en continuant à innover pour développer de nouvelles méthodes de traitement pour anticiper les normes de qualité futures », a déclaré Pierre Ribaute, directeur de la zone déléguée Eau France, à l’occasion de la publication de ces résultats.