Fondée en 2019, la start-up française développe des solutions permettant notamment aux collectivités de disposer de données hydrologiques en temps réel pour mieux anticiper les risques d’inondation et de sécheresse.
Grâce à ses outils basés sur l’altimétrie satellitaire permettant de mesurer avec une grande précision les reliefs des cours d’eau et de collecter différentes données hydrologiques clés, VorteX-io a développé une expertise solide dans l’accompagnement de collectivités, mais aussi d’acteurs privés, pour mieux appréhender les variations des ressources hydrauliques à l’heure du changement climatique.
Après avoir annoncé à l’été 2024 une levée de fonds de 2,9 millions d’euros auprès d’investisseurs tels que la Banque des Territoires ; MAIF Impact, ou AFI Ventures, la start-up spécialiste de la surveillance hydrologique poursuit le développement d'un réseau de micro-stations connectées à travers l’Europe, destinées à capturer des données critiques liées aux rivières et fleuves, telles que la hauteur de l'eau, la vitesse de surface, etc.
Afin d’être exploitées le plus efficacement possible par les collectivités ou les entreprises souhaitant optimiser leur gestion de la ressource en eau, ces données sont ensuite analysées sur la plateforme de VorteX-io, baptisée Maelstrom. Un système qui permet à ses utilisateurs de recevoir des notifications en temps réel en cas de risque d'inondation, de disposer d’outils pour optimiser la gestion des infrastructures, mais aussi de mieux prévoir les besoins en eau dans l’agriculture ou dans l’industrie.
Dans un contexte climatique global marqué par des épisodes extrêmes de plus en plus fréquents et perceptibles, l’Europe ne fait pas exception : 11 % de sa population est désormais exposée au risque d’inondation, alors qu’un tiers de ses territoires doit faire face au stress hydrique. Chaque année, de très nombreux secteurs sont ainsi exposés aux risques liés à l’eau. Pour continuer à développer des outils à la hauteur de ces enjeux, VorteX-io ambitionne d’installer 3000 micro-stations connectées en Europe d’ici 2026, afin de modéliser les principaux bassins hydrographiques du continent.