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Entreprises

Télégestion : la commercialisation du S4W de Lacroix Sofrel entre dans sa phase active

09 février 2017 Paru dans le N°399 à la page 14 ( mots)
Rédigé par : Vincent JOHANET de EDITIONS JOHANET

Lacroix Sofrel a procédé, en marge du 18ème Carrefour des gestions locales de l’eau de Rennes, à la remise solennelle du premier Sofrel S4W au Directeur du Syndicat départemental d’alimentation en eau potable des Côtes d’Armor. Un évènement qui marque le début d’une phase de commercialisation active.

L’intérêt n’est pas retombé. Les visiteurs ont été nombreux à se presser sur le stand Lacroix Sofrel, l’un des plus fréquentés de ce 18ème Carrefour des gestions locales de l’eau qui s’est tenu à Rennes les 25 et 26 janvier dernier. L’occasion pour beaucoup d’entre eux de découvrir visuellement le S4W, dernier né des postes locaux de télégestion de Lacroix Sofrel, présenté en avant-première lors du salon Pollutec au mois de décembre dernier (Voir EIN n°397). 

L’occasion d’assister également à la remise solennelle du premier Sofrel S4W au Directeur du Syndicat départemental d’alimentation en eau potable des Côtes-d’Armor (Cf actu). Et d’en découvrir les principales caractéristiques : un produit innovant, robuste, et surtout connecté, qui se situe dans le droit fil des produits signés Lacroix Sofrel, tout en s’en distinguant suffisamment pour transformer l’approche de la télégestion des réseaux d’eau. C’est ce qu’ont pu découvrir les participants à l’occasion d'un petit déjeuner que Lacroix Sofrel a organisé sur son site de Vern-sur-Seiche (35) à quelques kilomètres du salon.

Après un mot de bienvenue prononcé par Catherine Failliet, directrice générale, les participants ont pu assister à une présentation retraçant les différentes évolutions des postes locaux de télégestion jusqu’à l’apparition du S4W. Car même s’il est le résultat de 4 années de développement, le S4W est d’abord le fruit d’une lente maturation et de trois décennies de choix technologiques.

 

S4W : le fruit d’une lente maturation

L’histoire démarre au milieu des années 1980 avec le S10, apparu avec le minitel et les réseaux téléphoniques commutés comme l’a rappelé Jean-Marie Laurendeau, Chef de marché chez Lacroix Sofrel. « C’était le principal support utilisé par nos clients, sachant qu’antérieurement à S10 nous avions développé des produits qui fonctionnaient en radio. La plupart du temps, il s’agissait de radios point à point, typiquement entre un réservoir et une station pour l’asservissement du pompage ». 

Le S10 est un produit paramétrable, déjà, et spécialement conçu pour les exploitants. Deux caractéristiques qui paraissent banales aujourd’hui mais qui constituent une vraie rupture à l’époque. Il est également empreint d’une nouvelle philosophie : car au-delà de son caractère paramétrable sous forme de questions/réponses formulées dans le langage métier du client, il est aussi prêt à être utilisé par un non spécialiste des automatismes ou d’informatique industrielle…


Soucieux de répondre aux enjeux liés à la cybersécurité, Joël Rivallan, directeur du SDAEP22, ici en compagnie de Catherine Failliet, directrice générale de Lacroix Sofrel, est l’un des premiers exploitants à avoir choisi le S4W.

Emblématique de la télégestion 1.0, le S10 connait dès son lancement un réel succès. Son déploiement sur le terrain permet à Lacroix Sofrel d’initier de nombreux échanges avec les exploitants. Des échanges qui vont aboutir au développement du S50, un produit modulaire capable de gérer de petites installations aussi bien que des ouvrages plus importants. Un poste local paramétrable toujours, mais très travaillé sur le plan de la robustesse et de la compatibilité électromagnétique. « Il n’était pas question qu’un produit chargé de télégérer des installations soit moins fiable que les installations elles-mêmes » souligne Jean-Marie Laurendeau.

Son successeur, le S500, hérite naturellement de son caractère paramétrable et de sa robustesse, tout en apportant plus d’ouverture avec de nouvelles possibilités d’automatismes, notamment en langage normalisé. Chargé d’assurer la transition entre l’ère du minitel et celle de l’internet, S500 va fédérer l’ensemble des exploitants, indépendamment de leur maturité technique ou de celle des outils qu’ils utilisent.

Le S4W hérite directement des qualités de ces prédécesseurs. Il est paramétrable, robuste, convivial et désormais connecté puisqu’en communication IP de bout en bout. « C’est un produit tout à la fois plus simple et plus complet, notamment en matière d’automatismes, souligne Jean-Marie Laurendeau. Plus simple, car nous avons beaucoup travaillé sur le design ergonomique et mécanique, en particulier sur toute la partie câblage ainsi que sur la configuration, 100% logicielle, avec de nombreux assistants. Plus complet, car S4W intègre un nouvel atelier d’automatismes avec de nouveaux langages comme le Grafcet ou le ladder, très populaires auprès des électrotechniciens ainsi que des blocs fonctionnels fournis par Lacroix Sofrel personnalisables par le client. Il intègre également un mode simulateur debugger très appréciable pour la mise au point ». 

Mais au-delà de ces qualités propres, S4W s’accompagne de tout un écosystème visant à sécuriser et faciliter la gestion des réseaux de télégestion.

 

Sécuriser et faciliter la gestion des réseaux de télégestion

S4W s’intègre dans un écosystème de différents composants capables de communiquer entre eux en s’adaptant aux besoins de chaque utilisateur. Parmi ceux-ci, SG-4000, pierre angulaire de l’écosystème S4W, permet de sécuriser la communication GPRS/3G entre les différents postes locaux par la création d'un VPN. « Sur ces aspects-là, nous avons travaillé avec l’ANSSI et bien sûr avec nos clients parmi lesquels on retrouve des opérateurs d’importance vitale » souligne Jean-Marie Laurendeau. Au sein de S4W, la cybersécurité s’exprime à plusieurs niveaux, par exemple au niveau de l’authentification des utilisateurs et au niveau du monitoring des installations ».

Autre composant majeur de cet écosystème, S4-Manager qui centralise de nombreuses fonctions dont l’administration des configurations des postes locaux, des utilisateurs mais aussi des droits d’accès qui leur sont associés. « C’est une fonction très attendue par ceux de nos clients qui doivent gérer plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de postes locaux ». En centralisant et en synchronisant l’ensemble des configurations via le logiciel S4W-Tools, S4-Manager est un des éléments clés de S4W en termes de cybersécurité.

Enfin, grâce à ses fonctions de monitoring associées à un serveur SYSLOG qui centralise et notifie en continu toute activité concernant la sécurité et la sureté de fonctionnement, S4W permet aux exploitants d’exercer une réelle surveillance sur leur réseau.

Au total, et sans remplacer S500, S4W complète habilement la gamme de postes locaux Sofrel en synthétisant l’ensemble des points forts de ses produits tout en y intégrant de nouvelles possibilités pour aujourd’hui mais aussi pour demain. C’est aussi l’une des premières solutions de cybersécurité spécialement dédiée aux acteurs de l’eau, avec un enjeu majeur, bien pris en compte dans le cahier des charges de Lacroix Sofrel, celui de concilier les exigences liées à la sécurité des installations avec les contraintes d’exploitation au quotidien.

 Vincent Johanet

 



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