La production d'énergie à partir de sources renouvelables, en particulier de gaz, a contribué à une évolution de l'ensemble de la chaîne de distribution et des réseaux de transport. Les équipements de mesure doivent aujourd'hui jouer un rôle plus complet et plus complexe, passant d'une simple vérification analytique à une participation active aux processus décisionnels, capables de fonctionner en interaction avec l'ensemble du système pour garantir que la qualité du gaz injecté est conforme aux réglementations requises.
Depuis sa création en 2012 et le lancement de ses premiers produits fin 2014, Hemera Analysers a développé une série d’expertise dans différents domaines (optique, électronique, mathématique, fluidique, thermique et chimique) qui lui permettent de fournir des solutions sur mesure. En plus de la spectroscopie UV, elle propose notamment la mesure de H2S et de nombreux autres composés soufrés même au niveau de l’injection. « Si l’avantage des capteurs électrochimiques réside avant tout dans le prix et leur adéquation aux petites installations, leurs principaux inconvénients restent leur ‘dérive’qui nécessite un recalage régulier, et leur durée de vie » explique Rachid Mouflih, son Managing Director. « La chromatographie gazeuse reste dans ce contexte la méthode de référence. C’est une méthode sélective, mais qui représente un investissement important. Les principales limites de cette méthode sont le temps de réponse et la complexité d’utilisation. La spectroscopie infrarouge donne pour sa part la possibilité de mesurer un grand nombre de composé dans cette gamme de longueur d’onde. Il existe de nombreuses solutions du NDIR au FTIR en passant par TDLS. Ce qui est un avantage mais aussi un inconvénient. Comme on peut mesurer un très grand nombre de composés sur cette plage de longueur d’onde, on peut aussi avoir un risque important d’interférence dans la matrice du biogaz qui plus est quand on a une grande variabilité dans ces composés ».