La gamme des data loggers, simplifiée, consiste aujourd'hui en un seul et même appareil, le LOGV4, qui accepte tous types d'entrées : 4-20 mA, modbus, etc. Sa mémoire est doublée pour atteindre un million de mesures, et Ijinus garantit une autonomie de dix ans grâce à une pile lithium. Un indicateur de l'énergie restante est d'ailleurs ajouté. Les capteurs communicants autonomes de la gamme Ijinus reçoivent aussi ce nouveau modem LTE-M/NB-IoT, à l'instar des LNU06V4 (niveau par imagerie acoustique), LP025V4-4 (pression absolue) et LOGAZV4-H2S (H2S par mesure électrochimique). Il en va de même pour la bouée autonome BAN. « Pour tous ces appareils, l'apparence extérieure et la plateforme technique sont inchangées par rapport à la V3 » précise Mathieu Zug, directeur scientifique et innovation.
Autre nouveauté : la sonde ChlorIN, un analyseur de chlore en ligne, autonome, destiné à la surveillance des réseaux d'eau potable. Le kit fourni comprend une sonde ampérométrique certifiée ACS pour la mesure, un data logger de type LS42 pour l'alimentation et la communication et un collier de fixation de 60 à 300 mm de diamètre.
Paratronic, la firme lyonnaise a présenté un prototype de son data logger LAC qui sortira durant le premier semestre 2022. Cet appareil se distingue avant tout par sa modularité. Il est constitué de trois sous-ensembles - arrivée des capteurs, alimentation et communication - dont chacun peut être remplacé indépendamment afin d'adapter l'ensemble à l'évolution des besoins du client : changement d'affectation, de mode de communication, de type de mesure, etc. « L'utilisateur fait des économies en ne changeant que le module nécessaire » explique Joan Pétringer, directeur commercial "Hydrologie".
Tous les types d'entrées sont ainsi possibles afin d'accepter la plupart des capteurs présents sur le marché. L'alimentation est assurée par une pile lithium ou une batterie alimentée par un panneau solaire. Enfin l'enregistreur peut, au choix, être non communicant ou envoyer ses données en 4G, Lora, Sigfox, etc.