Suez développe son activité dans le traitement des eaux de ballast, un marché en expansion suite à la ratification, le 8 septembre dernier, de la réglementation de l'Organisation Maritime Internationale (OMI) sur les eaux de ballast (Voir EIN n°394). Le Groupe a signé un accord de partenariat d'une durée de 5 ans avec NK, un leader mondial du secteur, pour la fourniture de générateurs d'ozone destinés aux systèmes de traitement des eaux de ballast.
Les eaux de ballast jouent un rôle de stabilisateurs dans les navires, en permettant
d’équilibrer et de préserver l’intégrité de leur structure. Le remplissage ou la
vidange des eaux de ballast a lieu lors des opérations de chargement dans les ports
ou en pleine mer. Le traitement de ces eaux de ballast est un enjeu écologique international
important car elles transportent des milliers d’espèces aquatiques (bactéries, micro-organismes,
algues et espèces animales) qui représentent une réelle menace pour l'habitat marin
et l'océan.
Pour répondre à ce défi environnemental, le traitement des eaux de ballast est
aujourd'hui réglementé par une Convention de l'OMI. Ratifiée en septembre 2016,
cette convention entrera en vigueur le 8 septembre 2017. Elle engage ses 52 états
membres à limiter le transport d'organismes aquatiques nuisibles et pathogènes,
en équipant leurs flottes de systèmes de traitement des eaux de ballast. Plus de
40 000 navires devront être équipés d'ici 2020.
Suez et NK, une société basée en Corée du Sud, ont signé un accord de partenariat
mondial, d'une durée de 5 ans, pour répondre à la croissance de ce marché à l’international.
Cet accord renforcera la collaboration entre les deux parties qui ont développé
ensemble une technologie innovante pour traiter les eaux de ballast à l'aide de
générateurs d'ozone, dont 400 unités ont déjà été vendues dans le monde.
Suez dispose de technologies d'ozonation innovantes et d'une expertise avérée
dans le traitement des eaux de ballast. Il a par ailleurs investi, en 2010, dans
un site de production de pointe à Tianjin (Chine). La coopération avec NK permettra
de faire naître des synergies s’appuyant sur l’expertise technique, les installations
et les plateformes commerciales respectives de chacun des partenaires.