Lors de la visite à Paris du président angolais João Lourenço en janvier 2025, le groupe français a signé un protocole d'accord avec les autorités angolaises pour solidifier leur collaboration dans le secteur de l'eau. Un partenariat conclu dans le cadre de la politique impulsée par le gouvernement angolais en vue de fournir une eau potable de qualité aux 9,7 millions d'habitants de la province de Luanda.
Dans une région connaissant une forte croissance démographique, à laquelle s'ajoutent les effets du changement climatique, l'accès à une eau potable de qualité constitue chaque jour un peu plus un enjeu crucial pour la population angolaise, et notamment dans la province de la province de Luanda.
Pour faire face à ce défi, les autorités angolaises ont initié un vaste programme de modernisation des infrastructures de production d'eau, avec la construction de deux usines de production, Bita et Quilonga Grande, et de réhabilitation des réseaux de distribution.
C’est dans le cadre de ce programme que Suez a conclu un protocole d'accord avec l'Empresa Pública de Águas de Luanda (EPAL), l'entreprise publique responsable de la production et de la distribution d'eau potable dans la province de Luanda, afin d'améliorer, développer et moderniser l'approvisionnement en eau potable de la région. Des études préalables seront réalisées pour déterminer les investissements nécessaires.
« L’amélioration de la qualité de vie des Angolais passe par un meilleur accès à une eau potable de qualité. Avec ce protocole d'accord, SUuezest honoré de contribuer aux efforts des autorités angolaises pour favoriser le développement économique de la province de Luanda. Je tiens à les remercier pour leur confiance. Ce projet est une nouvelle illustration de l'engagement de Suez à fournir à ses clients des services d'eau par des solutions résilientes et innovantes », a notamment déclaré Pierre Pauliac, Directeur général délégué et Directeur de la division Eau de Suez, à l’annonce de la signature de ce protocole d'accord.
Ce partenariat aura vocation, à terme, à optimiser les bénéfices et à renforcer la durabilité des investissements d’ampleur réalisés par EPAL, à poursuivre la réhabilitation et l’amélioration des outils de production et de distribution d'eau, à renouveler et d'étendre le réseau de distribution, et à améliorer la relation clients, les relevés des consommations et les systèmes de facturation et de recouvrement, précise Suez.
Le groupe français jouera ains un rôle clé auprès des autorités angolaises dans la transformation des systèmes de gestion de la province de Luanda, qui constitue le principal centre économique et l'une des plus grandes zones urbaines du pays, rassemblant plus de 9,7 millions d'habitants, avec une croissance démographique élevée (+3,4 % par an), qui augmente la pression sur les besoins déjà considérables en eau potable.
Kelson Domingos, administrateur d’EPAL-EP, a quant à lui souligné : « L’un des principaux défis d’EPAL est sans aucun doute la réduction des fuites d’eau. Le projet (baptisé PROÁGUA, ndlr) vise à améliorer l’efficacité de l’entreprise, en s’appuyant sur le rétablissement des capacités de production des usines d’eau, la formation des collaborateurs et la performance commerciale. Les bénéfices de ce projet marqueront le début d’une nouvelle ère pour l’entreprise publique chargée de la gestion de l’eau EPAL-EP et en conséquence pour la population qui attend l’amélioration des services ».