« La Suisse a entamé des actions d’amélioration ou de remplacement de ses stations il y a quelques années seulement. Et elle a choisi d’inclure dans ces travaux le traitement des micropolluants », rappelle Fabrice Nauleau, directeur R&D de Saur. Depuis 2016, la réglementation impose ainsi aux stations de plus de 100.000 EH, celles rejetant leurs eaux en zone sensible et celles dont le rapport de dilution avec les eaux du cours d’eau est inferieur à 10, d’éliminer au moins 80 % des micropolluants contenus dans les eaux usées. « Le contrôle de l’abattement des micropolluants est réalisé́ sur au moins 6 indicateurs figurant dans une liste de 12 substances cibles, avec une fréquence d’analyse allant de 8 à 24 prélèvements par an (en fonction de la taille de la station) », précise le Synteau.
Et pour financer ces aménagements évalués à plus d’un milliard d’euros, le pays a mis en place depuis le 1er janvier 2016 une taxe de 9 francs suisses par an et par habitant.
