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Utiliser l'IA sur les SIG

25 avril 2024 Paru dans le N°471 à la page 42 Dans le dossier : Intelligence artificielle : qu’apporte-t-elle au monde de l’eau ? ( mots)

ESRI utilise l’intelligence artificielle dans le domaine géographique, avec deux grands types d’application?:

 le GeoIA et l’utilisation d’agents ou Chatbots intelligents. Ce qu’ESRI dénomme GeoIA est une manière d’améliorer la qualité des données existantes, de générer automatiquement de nouvelles données spatiales ou de résoudre des problèmes spatiaux complexes. « Nous pouvons par exemple extraire automatiquement, à partir d’images ou vidéos, des hydrants ou tous patrimoines affleurants des réseaux Eau et Assainissement (égout, bouche à clé, …). Il est également possible de classifier automatiquement, via des modèles IA entraînés, des parcs, jardons, piscines, plans d’eau, etc. Une classification automatique de nuages de points (appelés LiDAR) est également possible, afin par exemple de conceptualiser automatiquement tout patrimoine réseaux et/ou usine (pompes, vannes, etc.) et ainsi construire son jumeau numérique. Aujourd’hui, nous fournissons déjà près de 75 modèles de Deep Learning prêts à l’emploi dans nos solutions ArcGIS » explique Régis Becquet, ingénieur commercial Eau-Environnement chez ESRI. 

Les agents ou Chatbots intelligents, quant à eaux, sont utilisés afin de pouvoir converser en langage naturel avec une IA générative pour obtenir de l’aide et des conseils (par ex. affichage et zoom sur les derniers lieux de maintenance réseau). Ils peuvent également générer automatiquement du code et des scripts, configurer des tâches ou suggérer des suites d’outils d’analyses géographique. « Je peux par exemple demander "construis-moi un script Python pour créer des zones de 800 mètres autour de mes hydrants en utilisant les axes routiers, et découpe ces zones lorsqu’elles se chevauchent" » illustre Régis Becquet. 1Spatial propose son Système d’Information Géographique 1Water, conçu pour interagir avec l’IA. 

Ce SIG crée le jumeau numérique du réseau, en gère les données patrimoniales (longueur de canalisations, diamètre, matériaux…), avec la possibilité d’intégrer des données provenant de n’importe quelle source (IoT, Open Data, télégestion, supervision…) et de les croiser avec d’autres données telles que les données contextuelles (environnementales, courbes de niveau, hydrologie, nature du sol, qualité de l’air/eau, population, infrastructures…). La solution apporte une vision à 360° et permet de connaitre le comportement détaillé d’un ouvrage ou de faire des analyses prédictives de l’usure d’un équipement. De plus, le logiciel 1Water permet d’optimiser le positionnement de capteurs communicants, par exemple de capteurs de relevé acoustique.

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