Guide des Nouveautés Techniques 2018
DESCRIPTION
Les épisodes de pollution atmosphérique montrent l’importance de la qualité de l’air. La plupart du temps, les paramètres suivis sont les paramètres conventionnels de type NOx, SOx, Ozone, particules et COVs. La mesure des composés soufrés se limite dans la plupart des cas à la seule mesure du S02 mesurée par des méthodes de détection non sélective (type fluorescence UV). Dès lors que l’intérêt porte sur l’origine de la contamination, l’utilisation de technologies de type chromatographiques s’imposent pour apprécier la composition du gaz et quantifier les molécules soufrées présentes. De par l’effet de dilution, les concentrations de composés soufrés atteignent des niveaux très bas à l’environnement (ppb). A ces concentrations, le nez humain perçoit leur présence dans l’atmosphère comme cela est le cas autour de zones industrielles proches de raffineries, papeteries ou encore station d’épurations. Disposer de système de quantification plus bas que ce que le nez humain peut détecter et apprécier les molécules présentes dans l’air peut donc s’avérer très utile pour alerter en cas d’émissions fugitives pour identifier la zone ou la source responsable des odeurs caractéristiques (odeur de choux, d’œuf pourri, etc.)
FONCTIONNEMENT ET CARACTÉRISTIQUES
APPLICATIONS
L’utilisation avec ou sans système de pré concentration lui permet de travailler aussi bien à l’environnement qu’à l’émission pour le suivi des sulfides (DMS, DMDS, DES) et des mercaptans (Methyl-SG, Ethyl SH) dans l’air ambiant ou encore du CS2. Des alarmes individuelles ou par groupe de famille moléculaire peuvent être affectées pour alerter ou démarrer des actions correctives ou de process en cas de dépassement de seuils de concentrations individuels ou groupés.