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Pose de la première pierre de l’usine de dépollution des eaux usées de Lescar

26 janvier 2022 Paru dans le N°449 à la page 20 ( mots)
© Suez

La construction des unités de méthanisation et de méthanation fera de l’usine de dépollution des eaux usées de Lescar une station à énergie positive. Le 21 janvier, la première pierre de la « Biofactory » était lancée, réunissant financeurs et le groupement d’entreprises mené par Suez. Entre caractère industriel et enjeux de l’eau, le cabinet Camborde Architecte a privilégié une intégration paysagère poussée et une sensibilisation du public.

 Une attention particulière a été apportée à l’implantation des nouveaux ouvrages, avec le choix de regrouper au maximum tous les nouveaux équipements sur la zone centrale, autour des bâtiments existants.

Les nouveaux bâtiments de l'unité de biométhanisation sont des volumes épurés de forme parallélépipédique répondant aux contraintes techniques du process. Ils sont réalisés en matériaux robustes et pérennes : en béton banché lasuré (apparent au RDC), surmontés d’une galette métallique en bardage inox (effet miroir). Ce bardage qui apporte une note intemporelle au process industriel, permet aussi de maintenir le principe d’horizontalité déjà présent sur tout le site. L’élément métallique, propice aux jeux de lumières, reflète la végétation environnante pour en accentuer sa présence.

 


Equipement cylindrique de grande taille, emblématique de la biométhanisation : le digesteur avec gazomètre intégré. Pour unifier l’image globale des bâtiments et avoir un parti paysager abouti, l’escalier de cet ouvrage est habillé avec le même bardage et la cuve du digesteur est dotée d’une deuxième peau végétale, composée d’une structure légère sur laquelle viennent se fixer des câbles inox où grimpent des jasmins étoilés et des solanums.

 Un circuit pédagogique permettra des actions de sensibilisation du grand public et des scolaires aux enjeux de l’eau et de la transition écologique. La biodiversité du site est régénérée par la création d’un bosquet école, d’une prairie fleurie, et d’une micro-forêt.

L’absence de nuisances olfactives pour les riverains est garantie par un confinement des ouvrages pour limiter les débits d’air vicié, et par une désodorisation multi-barrières : traitement de l’air physico-chimique, avec complément par adsorption sur charbon actif.

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