SUEZ a remporté le contrat pour la réhabilitation et l’extension de la zone de rejet végétalisée du parc industriel de Shanghai, la plus grande plateforme pétrochimique d’Asie. Ce contrat, qui représente un investissement de 18,5 millions d’euros, est le premier projet de Zone Libellule® de SUEZ en Asie et la plus importante appliquée au traitement des eaux industrielles.
Au
sein du parc industriel de Shanghai, SUEZ est chargé depuis 2002 du traitement
des eaux industrielles, de l’approvisionnement en eau et du traitement et de la
valorisation des déchets dangereux depuis 2006.
Ce
nouveau contrat prévoit la réhabilitation de la zone de rejet végétalisée
existante, sur une superficie de 13 hectares, et la conception d’une extension
de 23 hectares. Conçue en aval de la station d’épuration exploitée par
SUEZ, cette zone assurera un traitement tertiaire des effluents, avec des
garanties d’élimination de polluants, améliorant la qualité des rejets au
milieu naturel et rendant possible la réutilisation des effluents traités.
Les
travaux devraient débuter mi-2017 pour une mise en service en 2018.
Cette
Zone Libellule® est le résultat d’une ingénierie unique développée par SUEZ,
s’appuyant sur les capacités épuratoires du milieu naturel. La conception du
projet SCIP est issue des retours d’expérience de l’opération pilote Zone
Libellulle® mise en œuvre pour la première fois en 2009 à la station de
traitement des eaux urbaines de Saint Just (Hérault) et des enseignements du
projet R&D ZHART (2012-2016) piloté par le CIRSEE, le centre de
recherche de SUEZ (Voir EIN n°325).
Ces
5 années de recherche ont permis d’affiner le concept de la Zone Libelulle® en
adaptant son dimensionnement aux objectifs de traitement des macro et
micropolluants ciblés et en tenant compte du contexte local.
Cette
réalisation permettra d’améliorer la qualité des rejets du parc industriel de
Shanghai au regard de plusieurs paramètres de pollution des effluents : DCO,
métaux, phosphore, azote… Plusieurs centaines d’espèces de plantes seront
choisies en fonction de leur capacité épuratoire, leur résistance au sel (en
raison du niveau de salinité élevé des effluents du parc) et de leurs
caractéristiques écologiques. La diversité des habitats créés permettra de favoriser
la colonisation d’espèces de faune et de flore locales adaptées aux milieux
humides.