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Eiffage Génie Civil et VINCI Construction retenus par Veolia pour la conception et la réalisation de trois usines de traitement d’eau du SEDIF

05 juin 2024 Paru dans le N°473 ( mots)
© Nicolas Fagot / SEDIF

Le groupement composé d’Eiffage Génie Civil et de Chantiers Modernes Construction, filiale de VINCI Construction, assurera la construction de deux sites à Neuilly-sur-Marne et Choisy-le-Roi, ainsi que la transformation d’une usine à Méry-sur-Oise, pour un montant total de plus de 400 millions d’euros.

Ce contrat d’envergure a été signé dans le cadre de la concession pour la gestion du service public de l’eau potable en Île-de-France confiée à Veolia par le Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF). Celui-ci comprend notamment la conception et la réalisation de l’ossature des nouvelles unités de traitement par Osmose inverse basse pression (OIBP), ainsi que la mise à niveau de l’alimentation électrique des usines de traitement des eaux de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) et de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), pour lesquelles la conception générale a été confié par Veolia à sa filiale OTV et l’assistance à maîtrise d’œuvre à Egis Eau.

Eiffage Génie Civil et VINCI assureront également des travaux de transformation de l’usine de Méry-sur-Oise (Val-d’Oise) pour l’équiper de la technique OIBP. Le contrat porte également des opérations de démolition, la réalisation de fondations spéciales et la construction tous corps d’état de bâtiments annexes.

Dans le cadre de ces travaux, les filières OIBP comprennent des bâtiments membranes, des bâtiments réactifs associés, un ouvrage de décantation Multiflo (traitement des eaux sales) dont leurs réseaux et infrastructures de raccordement. La refonte de l’alimentation électrique des usines comprend des postes de transformation hautes tensions (HTB/HTA), la mise à niveau des postes de transformation existants (HTA/BT), ainsi que les réseaux et infrastructures de raccordements hautes tensions (HTA).

« Le Service public de l’eau ne peut que constater la présence de micropolluants dans les eaux de surface, avant leur traitement. Si sa responsabilité est certes curative, son devoir est de tout mettre en œuvre pour limiter la transmission de cette pollution dans l’eau potable produite. Les mesures indiquent que les filières actuelles de traitement des trois usines principales de production de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) et de Méry-sur-Oise (Val-d’Oise), pourtant complètes (décantation, filtration sur sable, ozonation, filtration sur charbon actif en grains), ne peuvent retenir certains pesticides, que les progrès de l'exploration scientifique mettent au jour. C’est pourquoi le SEDIF ambitionne de mettre en œuvre la technologie de filière membranaire haute performance, afin de retenir toujours plus de micropolluants, résidus médicamenteux et autres perturbateurs endocriniens », précise le Syndicat des eaux d'Île-de-France. 

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