Cette nouvelle unité construite dans l'usine Seine Valenton aura nécessité deux ans de travaux, et permettra dès 2025 de produire chaque année 45 GWh d'énergie « décarbonante », soit l'équivalent de la consommation annuelle de plus de 10 000 foyers.
Avec cette nouvelle réalisation présentée comme « la plus grande unité de production de biométhane issu de l'assainissement en France », le SIAAP et Veolia mettent en lumière tout le potentiel de ce procédé d'avenir auprès des habitants du département, des élus locaux, et des professionnels du secteur. Cette nouvelle vitrine de la méthanisation en Île-de-France bénéficiera d'une visibilité d'autant plus importante qu'elle se trouve dans la deuxième plus importante usine de traitement en Europe : l'usine de Seine Valenton, active depuis 1987, qui assure le traitement des eaux usées d'une part importante du bassin de l'est et du sud-est parisien (2,2 millions d'habitants du Val-de-Marne et de certaines localités des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et des vallées de l'Yerres aval, de l'Orge et de la Bièvre).
Cette nouvelle installation a ainsi été inaugurée le 29 octobre en présence de François-Marie Didier, Président du SIAAP, d’Antoine Frérot, Président du Groupe Veolia, d’Anne Le Guennec, Directrice de la zone Technologies de l'eau mondiales Veolia, de Laurence Poirier-Dietz, Directrice Générale de GrDF, de Metin Yavuz, Maire de Valenton et de Bachir Bakhti, Sous-Préfet de Nogent-sur-Marne et d’élus locaux.
L’usine dispose d'une capacité maximale d’injection de 1 300 Nm3/h de biométhane (équivalent au traitement d’un maximum de 1 800 Nm3/h de biogaz), soit une puissance installée de l’unité de 11,5 MW. Pour mener à bien ce projet, Veolia a notamment mobilisé sa filiale Biothane qui a développé une solution permettant de purifier le biogaz et de produire du biométhane. La solution numérique HubgradeⒸ du groupe Français permet également d'optimiser la gestion intelligente des flux de biogaz sur le site. L'investissement global qui aura été nécessaire pour ce site se chiffre à 30 millions d'euros pour le SIAAP - dont 20 millions pour la partie industrielle de la nouvelle unité et 10 millions pour l'aménagement du site.
« La valorisation des ressources est un enjeu clé de l’assainissement aujourd’hui. Faire de nos usines des pôles de production d’énergies durables et bénéfiques pour le territoire et l’environnement fait partie de notre mission. Cette nouvelle unité préfigure les grands projets de demain entrepris par le SIAAP avec l’objectif d’être plus sobre en termes de consommation d’énergie fossile et de tendre vers la neutralité énergétique » a déclaré François-Marie Didier, Président du SIAAP à l’occasion de cette inauguration.
