D’après les chiffres recensés dans un rapport de l’Office européen des brevets, la France est le 2ème pays européen et le 5ème à l’échelle mondiale à avoir contribué au plus grand nombre de familles de brevets internationales (FBI) entre 1992 et 2021.
La France est l’un des pays les plus innovants en matière de technologies dans le secteur de l’eau, au niveau européen mais aussi à l’échelle mondiale, selon des données portant sur le nombre de brevets déposés au cours des trois dernières décennies. Premier enseignement global de ce rapport : d’après l’Office européen des brevets (OEB), l’Europe se dégage comme la principale émettrice de brevets liés aux technologies de l’eau sur des procédés innovants, en revendiquant 40% des inventions mondiales dans le domaine de l’eau, contre 23% pour les États-Unis et 12% pour le Japon. Viennent ensuite la Chine (5 %), let es autres principaux pays européens comme le Royaume-Uni (4 %), les Pays-Bas (3 %) et l'Italie (3 %).
À l’échelle du vieux continent, la France vient se classer en 2ème position avec la part la plus importante de « famille de brevets européens » (FBI) émis entre 1992 et 2021, juste derrière l'Allemagne. L’hexagone est ainsi à l’origine d’une invention européenne sur huit dans les technologies liées à l'eau, avec une part des FBI français dans ces technologies de 12,06 % au niveau européen. Au niveau mondial, la France est 5ème, avec 5 % de l’ensemble des FBI.
Dans le détail, les entreprises ayant émis le plus de brevets, permettant aux pays d’atteindre ces chiffres respectifs sont Veolia et Suez pour la France, alors que Xylem est le fer de lance dans ce domaine pour les États-Unis, au même titre que Kurita pour le Japon.
« Compte tenu des menaces que fait peser le changement climatique, l'innovation en matière d'approvisionnement en eau et de protection contre les risques liés à l'eau doit se développer encore plus rapidement au cours des prochaines décennies. Notre nouvelle étude et nos nouveaux outils fournissent aux décideurs politiques et au public des données et une analyse de haute qualité du paysage de la technologie de l'eau, et ils apportent un soutien aux inventeurs pour développer des solutions innovantes pour relever nos défis liés à l'eau », a notamment déclaré António Campinos, Président de l'OEB, parallèlement à la publication de ces chiffres.
